Le septième rapport deMEMRI Bagdad est affiché en anglais sur http://www2.memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=SD56803. Il se concentre sur les éditoriaux de la presse irakienne qui évoquent l’assassinat de l’ayatollah Mohammed Hakim, les relations entre l’Irak et le reste du monde arabe, le terrorisme à Bagdad et les problèmes relatifs à la reconstruction de l’Irak.
Dans l’Annexe V, MEMRI publie une cinquième note biographique (portraits des dirigeants irakiens post-Saddam). Il s’agit cette fois du portrait du Dr Ibrahim Al-Ashaiqer Al-Jafari.
Voici le sommaire du rapport en anglais, ainsi que le premier extrait, portant sur l’assassinat de l’ayatollah Al-Hakim :
Editoriaux
I. L’assassinat de l’ayatollah Al-Hakim
II. Terreur à Bagdad (suite)
III. La politique arabe vis-à-vis du nouvel Irak
IV. Les Turcs et les Turkmènes
V. Le référendum:
- Une nécessité nationale
- Nouvelles et gros titres
- L’insigne «Allah Akbar», ajoutée par le président déchu Saddam Hussein, est effacée du drapeau irakien
- Manifestation à Al-Ramadi contre le gouvernement jordanien
- Campagne organisée pour «kurdiser» les Arabes
- Les gros titres des journaux
ANNEXE V: Portraits de dirigeants irakiens: le Dr Ibrahim Al-Ashaiqer Al-Jafari
- Le parti islamique de la Dawa
- Jafari: premier président du Conseil gouvernemental
- Un certain flou dans les déclarations publiques
- Estimations réalistes
I. L’assassinat de l’ayatollah Al-Hakim
L’assassinat de l’ayatollah Mohammed Baqir Al-Hakim a été le sujet de nombreux éditoriaux et rapports de journaux irakiens, toutes tendances confondues. Une note biographique sur Al-Hakim a également été publiée dans la précédente dépêche de MEMRI Bagdad (en anglais). [1] Voici un échantillon de ces éditoriaux:
Le quotidien Al-Sabah (Réseau irakien de renseignements) publie: «Les Irakiens ont perdu hier l’un de leurs plus nobles combattants du fascisme et de la dictature.Nous avons perdu l’ayatollah Mohammed Baqir Al-Hakim à un moment très délicat [de notre histoire], où nous avons besoin de dirigeants forts de leurs épreuves et de leurs expériences pour sortir le pays de la crise et des difficultés.» [2]
Al-Mansar (indépendant) salue le fait qu’Al-Hakim «ait rejeté les radicaux, appelé à la paix et la compréhension (…)» L’article dit plus loin que les auteurs du crime ont reconnu le fait que l’Irak ait eu «besoin de dirigeants qui utilisent leur logique et non leurs émotions (…)» [3]
Dans un éditorial intitulé «Des crimes abominables condamnés par les Irakiens», le quotidien Al-Zaman (indépendant) déclare que «le recours aux voitures piégées est un procédé lâche (…) qui doit être condamné et empêché par tous les moyens dont disposent les individus de la société (…) Il est inacceptable de laisser les villes irakiennes devenir le lieu de scènes de vendetta politique (…) Aucune loi ou moralité ne tolère les assassinats politiques (…) et les Irakiens attendent une participation sincère et honnête à la création d’un Etat respectueux des lois.» [4]
[1] http://www2.memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP56003 .
[2] Al-Sabah, le 30 août 2003.
[3] Al-Manar, le 31 août 2003.
[4] Al-Zaman, les 30 et 31 août 2003.