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25 juin 2003
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Administrateur

Palestinian Reactions to Abu Mazen’s Speech at the Aqaba Summit

Introduction

Le discours prononcé au sommet d’Aqaba par le Premier ministre palestinien Abou Mazen a suscité des réactions de colère au sein de l’Autorité palestinienne. Plusieurs de ses responsables, à l’instar de l’opposition (Hamas, Djihad islamique et le FPLP), ont critiqué les déclarations portant sur la fin de la résistance armée ainsi que l’omission par Abou Mazen de la question du statut permanent. En conséquence, Abou Mazen a convoqué une conférence de presse pour expliquer que son discours ne portait que sur la première étape de la feuille de route et qu’il ne fallait pas y voir la renonciation aux principes nationalistes tels que le «droit de retour» ou la libération des prisonniers.

Le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, a évoqué le discours d’Abou Mazen dans l’émission «Libre dialogue», diffusée sur Al-Jazira. Quand on lui a demandé s’il approuvait le contenu du discours d’Abou Mazen, il a répondu: «Nous ne pouvons pas être ensemble en tout lieu. Abou Alaa, responsable du Conseil législatif palestinien, a fait Oslo, et a connu de nombreuses difficultés. Un accord a été conclu à Oslo, auquel nous avons ensuite apporté plusieurs modifications, notamment sur la question du Conseil législatif. Il n’y avait [alors] pas de Conseil législatif. Ils [les Israéliens] ont décidé la création d’un comité [exécutif] de 24 membres, mais nous avons mis sur pied un comité de 88 membres, dont certains de Jérusalem (…) Mais la question du discours du frère Abou Mazen a été soulevée hier par le comité exécutif de l’OLP lors d’une réunion d’urgence sur les sommets de Charm El-Cheikh et Aqaba (…) Abou Mazen a expliqué qu’on ne lui avait pas laissé dire tout ce qu’il avait prévu de dire.»

Parallèlement, Sakhr Habash, membre du comité central du Fatah, a déclaré: «Vous devez comprendre que [Mahmoud] Abbas [Abou Mazen] a été trompé par les Israéliens. Il s’est trouvé dans l’obligation de prononcer ce discours, tandis que le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a fait tout le contraire [la croyance est qu’un accord préalable avec les Etats-Unis stipulait que chaque partie n’évoquerait que ses obligations et non ses exigences] (…) Et Abbas a ainsi donné l’impression de faire des concessions.» (2)

I -Critiques des remarques d’Abou Mazen sur la cessation de la violence
A – Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa

Dans son discours au sommet d’Aqaba, Abou Mazen a appelé à mettre fin à l’Intifada armée, déclarant: «Nous ferons tout notre possible pour mettre fin à la militarisation de l’Intifada et nous réussirons. L’Intifada armée doit cesser; nous devons employer des moyens pacifiques pour mettre fin à l’occupation et à la souffrance des Palestiniens et des Israéliens. Et pour la création d’un Etat palestinien (…). Notre objectif est clairet nous le mettrons à exécution avec fermeté et sans faire de compromis: c’est la fin complète de la violence et du terrorisme.» (3)

Dans un communiqué réagissant au discours d’Abou Mazen, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, branche armée du Fatah, écrivent: «Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa promettent aux shahids, aux prisonniers, aux blessés, aux exilés et aux réfugiés de continuer sur la voie du djihad et du martyre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’envahisseurs sionistes sur notre terre. Les Brigades ne sont pas intéressées par tous ces accords et arrangements humiliants conclus à l’encre israélienne et américaine. Nous mettons en garde les nouveaux pro-sionistes qui qualifient notre résistance et les moudjahidine de terroristes. Notre peuple et notre résistance ne feront aucune concession et régiront de manière décisive contre quiconque s’opposera à la résistance et à l’Intifada (…) Le sommet d’Aqaba demeurera un obstacle pour ceux qui l’ont créé (…) Le discours du sommet d’Aqaba, planifié par Sharon, le tueur en série de Sabra et Chatila, et par le terroriste Bush, avait pour unique but de qualifier la résistance de terreur (…) Tant qu’il y aura sur notre terre un occupant opprimant, la résistance de l’Intifada continuera, jusqu’à la libération et jusqu’au retour.» (4)

Dans un autre communiqué, les Brigades déclarent: «Nous demandons aux nobles ministres du nouveau cabinet [palestinien], et principalement aux membres du Fatah, de démissionner de ce gouvernement et de se battre avec les membres du Conseil législatif pour délégitimer ce gouvernement. Les Brigades ont également annoncé qu’elles poursuivraient «leurs opérations-martyre (…) afin de défaire les fils du complot appelé Charm Al-Cheikh et Aqaba.» (5)

B – Réaction des factions de l’opposition

Les factions de l’opposition ont, elles aussi, manifesté une nette opposition à l’allocution d’Abou Mazen. Abd El-Aziz Al-Rantissi, porte-parole du Hamas, a déclaré qu’ «il n’existe pas de possibilité de dialogue avec Abou Mazen (…) Il a fermé toutes les portes (…) à une rencontre [avec nous] en faisant au monde entier des promesses dangereuses dans lesquelles le peuple palestinien ne se reconnaît pas. » (6) Al-Rantissi a assuré que le Hamas «se tient du côté du peuple palestinien, muni d’un fusil, et ne permettra à personne de renoncer au moindre pouce de territoire palestinien. Nous ne rendrons pas les armes avant la libération de chaque pouce de sol palestinien.» (7)

Dans une autre interview de l’émission «Libre dialogue», Al-Rantissi a assuré: «Abou Mazen nous dit certaines choses, faisant des promesses derrières des portes fermées, et ensuite nous sommes surpris et choqués de l’entendre promettre à Bush et à Sharon, face au monde entier, de contenir l’Intifada et d’abolir la résistance, d’accuser la résistance légitime du peuple palestinien de terrorisme et de violence (…) Nous avons remarqué qu’Abou Mazen utilise un double langage, un langage qu’il emploie derrière des portes fermées et un autre pour s’adresser à Sharon et Bush, et nous comprenons qu’il a profondément enfoncé le couteau dans le dialogue palestinien.» (8)

Des déclarations du même type ont été faites par Khaled Mashal, chef du bureau politique du Hamas, dans une interview diffusée sur la chaîne de nouvelles Al-Arabiyya: «Certains ont cru qu’un accord avait été conclu entre Abou Mazen et le Hamas avant Charm Al-Cheikh et Aqaba, ce qui est faux. Il est vrai qu’il y a eu un dialogue sérieux. Tous étaient conscients que l’heure était grave, et nous avons véritablement cherché un moyen de défendre les droits de notre peuple, l’unité nationale des Palestiniens, notre droit à l’autodéfense, un moyen de sortir de cette difficile étape avec le moins de pertes possibles. Ce fut un dialogue sérieux. Quand nous sommes arrivés à Charm El-Cheikh et Aqaba, l’ampleur du complot concocté contre le peuple palestinien nous est clairement apparue. Bush est venu dans la région; certains s’en sont réjouis, se montrant parfois même exagérément enthousiastes face au regain d’attention de Bush pour le problème palestinien, comme si cela signifiait qu’il allait nous conduire à un Etat. La vérité est tout autre (…)

Aqaba et Charm El-Cheikh ont révélé nos besoins [que l’Autorité palestinienne doit satisfaire]. Bush voulait que l’Autorité palestinienne, à travers le cabinet d’Abou Mazen, s’engage non seulement à la hudna [trêve], mais aussi au démantèlement de l’infrastructure de la résistance, appelée ‘terrorisme’, la désarmant intégralement (…)

Les discours d’Aqaba ont révélé le danger: le complot a plus d’ampleur qu’il n’y paraissant au moment du dialogue palestinien. On nous avait alors dit: ‘Tout ce que nous voulons, c’est passer cette période. Instaurons une hudna [trêve] et un cessez-le-feu. Il n’y aura pas de désarmement.’ Les propos tenus derrière des portes fermées sont une chose, ceux tenus à Aqaba en sont une autre. C’est pourquoi les Palestiniens se sont mis en colère. Imaginez un discours palestinien qui qualifie la résistance de terreur et qui parle de mettre fin à la résistance armée. Et le discours ne dit rien des droits des Palestiniens; les 8 000 prisonniers (…) n’ont pas été mentionnés (…) Avant Aqaba et Charm El-Cheikh, il y avait un dialogue sérieux sans engagement (…) Charm El-Cheikh et Aqaba ont eu lieu, et les factions palestiniennes ont eu le sentiment que tout avait déjà été décidé. Dans ce cas, à quoi sert-il de poursuivre le dialogue? (…)» (9)

Mohammed Al-Hindi, responsable du djihad islamique , a déclaré qu’ «Abou Mazen a fourni à Sharon, gratuitement, la seule carte qui se trouvait entre les mains du peuple palestinien – la résistance légitime contre l’occupation – sans rien recevoir en échange (…) Nous ne rendrons pas les armes, car les armes de la résistance sont les armes du peuple palestinien, et ce n’est que quand l’occupation aura cessé et disparu de notre terre que nous pourrons envisager une chose pareille.» (10)

Jamil Al-Majdalawi, membre du bureau politique du FPLP , a estimé pour sa part: «Ce qui est arrivé à Aqaba n’est que la conclusion de ce qui a débuté hier à Charm El-Cheikh, et ce n’est qu’un exemple de l’offensive américaine contre notre région. Cette offensive a commencé par l’occupation de l’Irak et a aujourd’hui atteint son maillon palestinien, qui fait partie du plan américain pour redessiner la région. Les membres d’Aqaba ont clairement fait comprendre qu’ils souhaitaient qu’Israël demeure la nation la plus forte de la région, la nation centrale, la plus influente de la région. Et ils souhaitent que l’Autorité [palestinienne] devienne l’un des garants de la sécurité d’Israël. Malheureusement, les discours prononcés à Aqaba correspondent bien à l’objectif commun des Américains et des Israéliens.» (11)

C – Explications d’Abou Mazen et de son cabinet

En réaction à ces accusations, Abou Mazen a tenu une conférence de presse où il a déclaré: «Au sommet d’Aqaba, nous avons précisé les engagements du Cabinet palestinien, qui reflètent la position de la direction palestinienne et qui ont été coordonnés par le président Yasser Arafat.» (12) Nous avons [déjà] parlé, au Conseil législatif, de mettre fin à la militarisation de l’Intifada, déclarant franchement qu’elle devait cesser. Nous devons faire entendre la voix de l’opinion publique [palestinienne] de manière non-violente, comme à l’époque de la première Intifada.» (13) «Peut-être mes déclarations à Aqaba n’ont-elles pas été bien comprises. Nous pensons que le dialogue est la seule façon d’atteindre notre but. Au moyen du dialogue, nous voulons instaurer le calme, par la guerre civile.» (14)

Des déclarations similaires ont été faites par Mohammed Dahlan, chargé des affaires de sécurité , dans une interview diffusée sur Al-Arabiyya: «Personne n’a parlé de l’Intifada (…) Abou Mazen n’a parlé que de l’Intifada armée. L’Intifada s’est terminée avec le début du conflit armé. L’Intifada, c’est la participation de tous les secteurs palestiniens à des actions journalières qui épuisent Israël au quotidien. Depuis le recours par Israël à la violence, aux meurtres et à la destruction (…), les citoyens palestiniens et les Tanzim ont été contraints de se défendre par les armes (…) jusqu’à se trouver acculés, conformément au souhait d’Israël, tout simplement pris dans le conflit militaire, considéré par les Etats-Unis, l’Europe et Israël comme de la terreur.» (15) « Le mouvement Hamas n’a d’autre voie que celle du dialogue. S’il la refuse, cela signifie qu’il est favorable à un affrontement interne, ce que nous, l’Autorité palestinienne, rejetons (…) Nous avons un plan nous permettant de contrôler la situation palestinienne interne, un plan qui oblige chacun à se plier aux lois. Nous ne permettrons à personne, à aucune faction, qu’elle soit du Fatah ou du Hamas, de s’accaparer la loi.» (16)

Nabil Amr, ministre palestinien de l’Information , a dit dans une interview diffusée sur Al-Jazira: «Au sujet de la terreur [évoquée par Abou Mazen à Aqaba] (…), je ne comprends pas pourquoi ils pensent qu’il s’agit là de résistance. Aucun texte [au sommet], n’affirme que la résistance du peuple palestinien s’apparente à de la terreur ni ne la dénonce. Le président Yasser Arafat avait tenu les mêmes propos à Genève il y a 15 ans. Ils correspondent à notre fondement idéologique. Oui, nous dénonçons la terreur. Et celui qui prétend que dénoncer la terreur revient à dénoncer la résistance nuit pernicieusement à la résistance légitime en la présentant comme aussi méprisable que la terreur. Ainsi, le texte d’Aqaba découlait de l’engagement de l’OLP à Genève, qui a constitué la base du dialogue américano-palestinien de Tunis. Nous savons ce qui est inclus dans ce texte et ce qui en est exclus.» (17)

II – Critiques de l’omission d’Abou Mazen au sujet du statut permanent

Le discours d’Abou Mazen a également été critiqué pour son omission de la question du statut permanent, notamment de Jérusalem, des réfugiés palestiniens et des prisonniers, ainsi que pour sa mention des souffrances du peuple juif.

A – Réactions au sein du Fatah

Dans un discours prononcé à un rassemblement de soutien de Yasser Arafat à Gaza au lendemain du sommet d’Aqaba, Zakaria Al-Agha, membre du comité exécutif de l’OLP, a déclaré: l’accord d’Aqaba est un bien triste accord. Le message à Bush et Sharon devrait plutôt être (…) que les Palestiniens ont droit à un Etat et au retour dans leurs villages et leurs villes, car ceci est un droit absolu et inaliénable (…) Tant que le conflit demeure irrésolu conformément aux résolutions internationales, il n’y aura pas de paix dans le pays (…) La Résolution 194 est la Résolution fondamentale (…) Il n’y aura pas de paix tant que toutes les implantations et l’occupation n’auront été intégralement démantelées, et tant que Jérusalem ne sera pas devenue la capitale de la Palestine (…) Les Palestiniens ont droit à un pays sans occupation et sans implantations. Tout le reste n’est que perte de temps.» (18)

Jibril Rajoub, ancien responsable des services de la sécurité préventive pour la rive Ouest , s’est montré consterné par le discours d’Abou Mazen: «Même le Fatah n’a pas eu le sentiment que ce discours exprimait son point de vue.» Rajoub a exigé qu’Abou Mazen réexamine tous les dispositifs sur lesquels il compte pour faire marcher son cabinet, afin de s’assurer d’un degré minimal d’unité au sein du Fatah en ce qui concerne les objectifs de l’Autorité palestinienne. (19)

B – Réaction des factions de l’opposition

Un communiqué publié par les Forces islamiques nationales affirme: «Le discours palestinien qui a reconnu la souffrance des Juifs à travers l’histoire aurait dû également mentionner les souffrances et la douleur du peuple palestinien, [causées] aujourd’hui par les Juifs et les sionistes, et sponsorisées par le gouvernement américain. Ce discours aurait dû insister sur la poursuite des agressions [contre le peuple palestinien], en conséquence de l’occupation et des implantations, et rappeler la négation des droits de notre peuple.» Le communiqué souligne également la nécessité de rester engagé par les principes nationaux palestiniens, à commencer par «le droit sacré des réfugiés au retour (…)» (20)

Le Hamas, dans son communiqué, déclare: «Le mouvement Hamas dénonce clairement ce dangereux discours (…) pour les raisons suivantes: il ne mentionne pas le droit des réfugiés palestiniens à retourner sur leur terre et dans leur pays (…) Ce discours ne mentionne pas la question de Jérusalem (…) Aucune mention n’a été faite de la [question des prisonniers] (…) Mais il a été fait mention de ‘la souffrance des Juifs à travers l’histoire’ tout en ignorant celle de notre peuple.» (21)

C – Explications d’Abou Mazen et de son cabinet

Abou Mazen a réagi aux accusations dans une conférence de presse : «Ce n’est là que la première étape de la première partie de la feuille de route, laquelle sera suivie par d’autres sections se rapportant au retrait, à la souffrance des Palestiniens et à la cessation des implantations, conformément aux rapports de Tenet et de Mitchell, et à la libération des prisonniers.» (22)

Il a ajouté: «Le gouvernement israélien a voulu établir une condition préliminaire en rapport avec la concession [palestinienne] sur le droit de retour, après avoir émis des réserves sur la feuille de route. Le gouvernement palestinien a fermement refusé, s’élevant contre toute condition préliminaire, en accord avec les Américains (…)» (23) Par ses remarques, Abou Mazen a également souligné [l’importance] du droit de retour des réfugiés, conformément aux Résolutions de l’ONU et à l’initiative saoudienne bénéficiant, d’après lui, de l’appui de l’opinion publique américaine et israélienne. (24)

Lors d’une autre conférence de presse, Nabil Amr, ministre palestinien de l’Information, a déclaré: «Le discours de Mazen n’a évoqué que les obligations palestiniennes face à la feuille de route (…) Nul ne peut effacer les principes nationaux, ni au sujet de Jérusalem, ni au sujet des réfugiés ou des frontières (…) Toutes les décisions diplomatiques [gouvernementales] seront prises en totale coordination avec le président Arafat.» (25)

Mohammed Dahlan a demandé dans une interview diffusée sur Al-Arabiyya: «Quel rapport y a-t-il entre les réfugiés et Jérusalem d’une part, et la présente application de la feuille de route de l’autre? Les questions se rapportant au statut permanent apparaissent dans la feuille de route. Jérusalem, les réfugiés et les frontières seront débattues dans le cadre de la troisième étape, et un accord sera conclu là-dessus avant que la feuille de route ne soit pleinement appliquée (…) Nous n’accepterons pas que ces droits soient empiétés de quelque façon que ce soit. Si Israël s’imagine que nous ferons des concessions et abandonnerons notre position au sujet de Jérusalem et des réfugiés, il se trompe. Nous en sommes actuellement à la première étape, qui s’occupe des questions fondamentales formant la base de cet accord (…) Les questions relatives au statut permanent ne seront pas modifiées.

Notre opinion sur ces questions est connue; elle a été annoncée publiquement, pas seulement dans l’optique de négociations. Nous avons déjà une certaine expérience en la matière: nous sommes entrés en collision avec les Etats-Unis et Israël à Camp David parce qu’ils étaient convaincus que les Palestiniens seraient prêts à faire (…) des concessions importantes sur la question de Jérusalem, de la terre et des réfugiés. C’est pourquoi nous affirmons que si nous parvenons à l’étape du statut permanent, nous n’accepterons rien de moins que Jérusalem Est sous souveraineté palestinienne, le Haram compris. [Nous exigerons] un juste règlement du problème palestinien, basé sur la résolution 194 et conforme aux résolutions du sommet arabe. Nous n’accepterons pas moins de 100% de la terre [occupée] en 67, avec des échanges de territoires ici et là [devant être définis] au cours des négociations.» (26)

*Yael Yehoshua est chargée de recherche à MEMRI

1 Al-Jazira (Qatar), le 7 juin 2003. Le programme est retranscrit sur:

http://www.aljazeera.net/programs/open_dialog/articles/2003/6/6-11-1.htm

2http://www.palestine-pmc.com/arabic/inside1.asp?x=1114&cat=2&opt=1

3http://www.palestine-pmc.com/details.asp?cat=11&id=54

4http://www.fateh.tv/06-06-2003.htm

5 Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 10 juin 2003. Dans sa chronique du quotidien Al-Ayyam.

6 Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 7 juin 2003.

7 Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 5 juin 2003.

8 Al-Jazira (Qatar), le 14 juin 2003.

9 Al-Arabiyya (Dubaï), le 15 juin 2003.

10 Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 5 juin 2003.

11 Al-Qods (Autorité palestinienne), le 5 juin 2003.

12 Al-Qods (Autorité palestinienne), le 10 juin 2003.

13 Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 10 juin 2003.

14 Al-Qods (Autorité palestinienne), le 10 juin 2003.

15 Al-Arabiyya (Dubaï), le 5 juin 2003.

16 Al-Hayat (Londres), le 8 juin 2003.

17 Al-Jazeera (Qatar), le 14 juin 2003.

18 Télévision palestinienne (Autorité palestinienne), le 5 juin 2003.

19 Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 8 juin 2003.

20 Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 8 juin 2003.

21http://www.palestine-info.info/arabic/hamas/statements/2003/5_6_03_3.htm

22 Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 10 juin 2003.

23ibid.

24ibid.

25 Al-Hayat (Londres), le 8 juin 2003.

26 Al-Arabiyya (Dubaï), le 5 juin 2003.

Voir aussi
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