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5 March 2003
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Le sermon de Ben Laden en l’honneur de la fête du sacrifice

Un certain nombre de sites islamistes ont publié un sermon délivré par le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, le premier jour de l’Aïd al-Adha, fête du sacrifice, principale fête de l’année musulmane (cette année, le 11 février). Voici quelques extraits du sermon de Ben Laden. La version intégrale peut être consultée en anglais sur  www2.memri.org:

«(…) Nous nous trouvons une fois de plus confrontés à l’esprit de l’accord Picot-Sykes avec l’accord Blair-Bush, conclu sous le même emblème et dans le même but: l’emblème est celui de la croix; le but est la destruction et le pillage de la nation du bien-aimé d’Allah [le prophète Mahomet] (…).

Les préparatifs à la division de la terre des deux lieux saints [l’Arabie Saoudite] représentent l’essentiel de leur plan (…). L’intervention américaine dans la région de façon générale, et la division du territoire des deux lieux saints en particulier ne sont pas juste un nuage traversant le ciel d’été; ils forment un but stratégique que la politique américaine mensongère n’a jamais perdu de vue (…).

L’un des principaux objectifs de cette nouvelle croisade est de paver le chemin et de préparer la région, après sa fragmentation, à la création de ce qui est connu sous le nom de «grand Israël», comprenant des territoires irakiens, égyptiens, syriens, libanais, jordaniens, toute la Palestine et de grandes parties du territoire des deux lieux saints (…).

Ô [mon] peuple, ne craignez pas l’Amérique et son armée. Par Allah, nous les avons atteints et vaincus à plusieurs reprises. Au combat, ils forment le plus lâche des peuples. Nos représailles contre l’ennemi américain révèlent que le combat [des Etats-Unis] est de nature essentiellement psychologique, basé sur leur vaste dispositif de propagande. Ce combat consiste également en bombardements intensifs dont le but est de masquer leurs faiblesses les plus évidentes: la lâcheté et le manque de combativité du soldat américain (…).

[Après l’attentat du destroyer Cole], les moudjahidin se sont aperçus que le gang de criminels aux cœurs noirs de la Maison Blanche ne rendait pas bien compte de l’événement et que leur chef, un imbécile auquel tous obéissent, prétendait que nous jalousions leur mode de vie, alors que la vérité – que le Pharaon de notre génération prend soin d’occulter – est que nous les attaquons à cause de leur oppression du monde musulman, surtout en Palestine et en Irak, et à cause de leur occupation de la terre des deux lieux saints. Quand les guerriers du djihad se sont aperçus de cela, ils ont décidé d’agir en secret pour transposer la bataille dans le foyer même [du président américain] et dans son pays.

En ce mardi saint (…), le 11 septembre 2001, des jeunes hommes de foi (…) ont perpétré le raid aux moyens d’avions ennemis dans une splendide et courageuse opération sans précédent. Ils ont fracassé les idoles américaines, atteignant le pays en plein cœur, au Pentagone. Ils ont frappé de plein fouet l’économie américaine, ont plongé l’Amérique dans la poussière et ont traîné sa fierté dans la boue. Les tours de New York se sont écroulées, et leur effondrement a précipité une débâcle de plus grande ampleur encore : l’effondrement du mythe de l’Amérique, la grande puissance, et l’effondrement du mythe de la démocratie; les gens ont commencé à comprendre que les valeurs américaines étaient tombées au plus bas. Le mythe du pays de la liberté a été enseveli; le mythe de la sécurité nationale américaine a été atteint et celui de la CIA s’est effondré, Allah soit loué et remercié (…).

Les gens ont compris qu’il était possible de porter atteinte à l’Amérique, la puissance opprimante, de l’humilier, de la rabaisser et de la vaincre. Pour la première fois, la majorité du peuple américain comprenait la vérité sur la question palestinienne, comprenait que le coup porté à Manhattan était le résultat de la politique d’oppression de leur gouvernement (…). L’Amérique est une grande puissance pourvue d’un gigantesque arsenal militaire et d’une économie diversifiée, mais elle repose sur des fondations instables susceptibles d’être ébranlées si l’on se focalise sur ses points faibles évidents. Si elle [l’Amérique] se trouve attaquée sur une centaine de points faibles, avec la grâce de Dieu, elle vacillera, s’évanouira, renonçant à diriger et opprimer le monde (…).

Ce qui nous oppose aux dirigeants n’est pas un petit désaccord; en effet, c’est le principe essentiel de l’islam qui est en jeu: celui de la shahada [profession de foi musulmane qui dit]: ‘Il n’y a qu’un seul Dieu, Allah, et Mahomet est son prophète.’ Ces dirigeants ont enfreint ce principe en s’alliant aux incroyants, en votant des lois d’origine humaine, en approuvant et appliquant les lois infidèles des Nations unies. Au vu de la loi religieuse, leurs lois sont nulles et non avenues depuis longtemps, et nous ne pouvons demeurer sous leur dépendance… Il n’y a aucune différence entre le Karzai de Riad et le Karzai de Kaboul (…).

Les dirigeants qui croient pouvoir résoudre nos problèmes, l’un des plus importants étant le problème palestinien, par le biais des Nations unies ou des dictats américains, comme le Prince Abdallah ibn Abd El-Aziz à Beyrouth, avec son initiative (…), ces dirigeants ont trahi Allah et son Prophète, se sont exclus de la communauté musulmane, ont trahi la nation [musulmane] (…).

Il appartient à tous les musulmans de désavouer leurs dirigeants tyranniques. Chacun sait que le refus de la tyrannie n’est pas seulement un acte de surérogation méritoire; c’est l’un des deux piliers du monothéisme sans lequel l’islam ne peut pas s’imposer (…).

Quant à la ‘oulama corrompue, aux larbins du palais (…), ces dignitaires religieux se sont assurément dévoyés. [Les musulmans] doivent s’en éloigner et mettre en garde les autres (…).

Le devoir religieux le plus important, hormis la foi, consiste à se protéger et à combattre l’agresseur ennemi (…). Le djihad est aujourd’hui un devoir pour la nation islamique, laquelle se trouve en état de faute tant qu’elle ne fait pas don de ses fils, de ses biens et de sa force pour appuyer le djihad qui protégera tous les musulmans de Palestine et d’ailleurs contre la force militaire des infidèles (…). Les musulmans doivent partir en djihad pour rétablir la vérité et abolir le mensonge – chacun selon ses moyens (…)

Aujourd’hui, la participation personnelle au djihad (participation qui incombe toutefois à la nation [islamique] dans son ensemble) concerne plus particulièrement les hommes jeunes. De même, l’obligation de participer financièrement au djihad concerne essentiellement les gens aisés. Allah, dans sa grâce, a ouvert le cœur de nombreux de nos jeunes, lesquels sont partis en djihad en Son nom et au nom de la défense de Sa religion et de Ses serviteurs [les musulmans]. La nation se doit de les aider, de les encourager et de leur faciliter la tâche, afin qu’ils puissent la protéger de l’injustice, de la honte et du péché. La nation doit également pourvoir au djihad actuel et l’appuyer de toutes ses forces, ce qui est très difficile, comme on peut le constater en Palestine, en Tchétchénie, en Afghanistan, au Cachemire, en Indonésie, aux Philippines et dans d’autres territoires musulmans. La bannière du djihad ne demeurerait pas brandie face à la cruelle attaque ennemie sans – en plus de la grâce d’Allah – l’immense sacrifice de la souffrance, du sang et des corps déchiquetés, qu’Allah les accueille en martyrs.

Je suis heureux de pouvoir dire que le djihad en Afghanistan se porte bien, Dieu merci, et que la situation évolue à l’avantage des moudjahidin, grâce à Allah. Nous sommes entrés dans notre seconde année de combat, et l’Amérique n’a pas réussi à réaliser ses objectifs… Les Américains ont maintenant de gros ennuis: ils se trouvent dans l’incapacité de défendre leurs propres forces; ils sont également incapables d’établir un Etat qui puisse assurer la protection de son propre président – pour ne rien dire des autres… La défaite de l’Amérique en Afghanistan marquera, à la grâce de Dieu, le début de la fin…

La nation islamique doit se renforcer et se préparer à la vraie vie, une vie de meurtres et de mort, de coups de feu et de combats à mains nues (…) Vous devriez savoir que tuer des Américains et des Juifs partout dans le monde représente l’un des plus grands devoirs [des musulmans], que c’est la bonne action qu’Allah, le très haut, privilégie entre toutes.

Je suis heureux de tous vous informer – et plus particulièrement nos frères en Palestine – que vos frères engagés dans le djihad tiennent bon, prenant pour cibles Juifs et Américains. L’opération de Mombasa n’est que la première goutte annonçant la pluie à venir…»[1]


[1] Le 16 février 2003; www.cambuur.net/cocl (site al-Nida). Voir aussi: http://arabforum.net/vb/showthread.php?s=c5d5312084244ea07204f9388aa6c2aa&threadid=54994

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