Dans ce rapport:
- Exhortation à la création d’escouades suicide contre les intérêts américains
- Retrait des forces irakiennes stationnées à proximité de la région kurde
- Saddam Hussein exhorte les Irakiens à croire en la victoire
- Bagdad procède à l’entraînement des civils, rénove les camps de détention tandis que les Irakiens font des réserves
- Bagdad appelle les Irakiens nés entre 1971 et 1978
- Resserrement autour de Saddam
- Un décret chiite prône la collaboration entre partis islamiques, laïques, nationaux et libéraux pour renverser Saddam Hussein
- Editorial: les Arabes ont le droit de réclamer le désarmement de Bagdad
III. Les Kurdes en Irak du Nord : nouvelles et opinions
- Une faction d’Ansar al-Islam déclare le djihad aux chiites irakiens
- Réconciliation des deux principaux partis kurdes
- Al-Talabani appelle les partis islamiques à adopter une position ferme contre le terrorisme
- « La question de l’allégeance kurde à l’Irak ne nous inquiète pas »
- Bagdad célèbre le 6ème anniversaire de son opération contre le Nord kurde
- Uday (fils de Saddam Hussein) accuse l’Iran d’intervenir au Kurdistan irakien ; l’Iran nie
- Téhéran réitère son refus d’admettre des réfugiés irakiens
- Téhéran accuse Bagdad de servir les intérêts d’Israël
- L’Irak fête le 22ème anniversaire de la guerre contre l’Iran
- L’organisation des » Moudjahidin Khalq » nie toute intention d’agir contre l’incursion chiite irakienne
I. Préparation à la guerre contre l’Irak : Appel à nuire aux intérêts américains, entraînement militaire des civils, décrets religieux, opinions…
1. Exhortation à la création d’escouades suicide contre les intérêts américains
Un éditorial de l’hebdomadaire irakien Al-Iqtissadi [l’Economiste] dirigé par Uday, fils aîné de Saddam Hussein, a accusé les Etats-Unis de » terrorisme international à travers le monde « , ajoutant que ces derniers » transforment les peuples et les gouvernements en otages… Nous devrions punir ce grand pays irrespectueux des lois, à la conduite qui rappelle Hitler et le nazisme…Il est peu probable que les Nations unies créent un tribunal international pour juger les Etats-Unis, mais aucun pays n’aura de mal à accuser les Etats-Unis au niveau international et à inviter d’autres Etats à le suivre… » L’hebdomadaire nie la » neutralité » des débats internationaux, déclarant que tôt ou tard, la neutralité est abandonnée au profit de l’une des parties, poursuivant : » Il faut plus que des condamnations et des refus pour affronter l’agresseur, surtout quand on parle des masses arabes et musulmanes. On devrait avoir recours à tous les moyens – et ils sont nombreux – contre les agresseurs : le boycott, la fermeture les ports maritimes et aériens aux cargos civils et aux avions appartenant aux Américains ou à leurs Alliés, l’atteinte aux intérêts économiques des Américains et à leurs institutions ; [il convient de] prendre tout ce qui est américain pour cible militaire : ambassades, installations et compagnies américaines comprises, de créer des escouades suicide/martyre [fedaïn] pour attaquer l’armée américaine et ses bases navales à l’intérieur et à l’extérieur de la région, placer des mines dans ses cours d’eau navigables afin de prévenir le mouvement de ses navires de guerre… » Le magazine exhorte aussi les Arabes à utiliser leurs ressources en » énergie, argent « , leurs » comptes en banque comme armes en cas de déclaration de guerre contre un pays arabe ou islamique »[1]
2. Retrait des forces irakiennes stationnées à proximité de la région kurde
» On sait de sources sûres, situées à Ibril, capitale de la région kurde, au Nord de l’Irak, que des unités militaires irakiennes, stationnées le long de la frontière du Kurdistan, se sont retirées par souci de précaution face à la menace d’une attaque américaine…, de 13 km vers le sud, laissant derrière elles des baraquements et des check points militaires positionnés entre les provinces de Kirkuk et Ibril… « [2]
3. Saddam Hussein exhorte les Irakiens à croire en la victoire
Dans une lettre ouverte au peuple irakien, Saddam Hussein a plusieurs fois répété que pour gagner, il faut commencer par croire en la victoire : » Si vous voulez remporter la victoire, vous devez commencer par [la remporter sur] vous-mêmes… Vous devez vous convaincre vous-même, avant de chercher à convaincre les autres… Une fois que cela sera fait, aucune arme ni propagande ennemie ne pourront plus vous atteindre… C’est ainsi que nous sommes sortis victorieux de la grande bataille d’Al-Qadissiya [la guerre Iran/Irak] et de toutes les autres honorables batailles… » [3] [Le correspondant d’Al-Hayat à Bagdad a qualifié cette lettre ouverte d’appel à l’action et à la mobilisation des Irakiens.][4]
4. Bagdad procède à l’entraînement des civils, rénove les camps de détention tandis que les Irakiens font des réserves de nourriture
Dans une dépêche de Bagdad, Al-Hayat rapporte que » Bagdad a redoublé d’efforts pour parer à l’éventualité de frappes américaines et de ses conséquences. Les organisations du parti Baath à Bagdad et dans les provinces procèdent à un entraînement à balles réelles… sous la surveillance des dirigeants du parti… « [5]
Dans une autre dépêche en provenance de la capitale irakienne, le journal rapporte que » Bagdad envisage l’éventualité d’une infiltration d’éléments de l’opposition résidant en Iran par la frontière Iran/Irak au moment des frappes. L’Irak s’attend aussi à ce que ces éléments jouent un rôle similaire à celui de 1991… » [6]
Une troisième dépêche cite des sources de l’opposition irakienne : » Le régime irakien rénove les camps de détention ayant abrité 40 000 prisonniers de guerre iraniens… pour faire face à une éventuelle révolte contre Saddam, du type de la révolte de 1991, où il s’est avéré nécessaire d’enfermer un grand nombre de personnes soupçonnées de manquer de loyauté au régime… » [7]
» …Avec discrétion, les Irakiens ont entrepris de se préparer à l’éventualité d’une offensive militaire… La demande en boîtes de conserves s’est accrue, et l’on peut noter une tendance à réduire les dépenses journalières afin de faire des économies… L’administration irakienne a annoncé avoir produit et distribué de petits réservoirs de carburant… afin d’éviter la pénurie… L’expérience de 1991 nous enseigne toutefois qu’il vaut mieux éviter de conserver du carburant chez soi, surtout du gaz liquide ou de l’essence … » [8]
5. Bagdad appelle les Irakiens nés entre 1971 et 1978
» Des sources du Bureau irakien pour le recrutement général établissent que le plan de recrutement des soldats de réserve pour 2003 inclut les personnes nées entre 1971 et 1978… Selon ces mêmes sources, les Irakiens nés en 1960 doivent, d’ici la fin du mois, [vérifier la durée de] leur service, devant s’étendre sur deux mois, auprès de leurs centres de recrutement… Les enseignants en poste nés à ces dates sont exemptés… « [9] La direction du parti Baath, au pouvoir en Irak, a d’autre part » appelé les masses arabes à se porter volontaires pour se battre aux côtés de l’Irak… contre l’agression américaine… « [10]
6. Resserrement autour de Saddam
Des sources de l’opposition irakienne ont rapporté que Saddam Hussein, dans un effort de resserrement des liens familiaux autour de sa personne, a » ordonné à son jeune fils Qusay de marier sa fille Mawji [14 ans] au fils de l’un de ses cousins. La cérémonie nuptiale, qui a eu lieu le 22 août 2002, est considérée comme une tentative pour remettre de l’ordre dans la ‘demeure secrète’ et resserrer les liens entre les membres de la famille… « [11]
7. Un décret chiite prône la collaboration entre partis islamiques, laïques, nationaux et libéraux pour renverser Saddam Hussein
» Mohammed Hassan Fadhl Allah, imam chiite libanais, a émis une fatwa [décret] en réponse à la question de savoir si une telle collaboration était permise… L’honorable imam a répondu qu’elle était permise si le bien-être des musulmans était en jeu et tant qu’elle ne renforçait pas le pouvoir d’éléments non-islamiques au détriment de la position islamique… » [12]
Dans un long entretien accordé au quotidien koweïtien Al-Raï al-Amm, l’imam Fadhl Allah a expliqué une fatwa précédente, dans laquelle il interdisait aux musulmans d’aider les Etats-Unis dans leur offensive anti-irakienne : » J’ai interdit de frapper le peuple irakien et de détruire l’infrastructure. » Il a rappelé avoir fréquemment exhorté les Irakiens à s’unir dans l’opposition pour renverser le régime de Saddam Hussein et émis une deuxième fatwa autorisant la collaboration avec des éléments laïques dans le même but…
Il a exprimé son désaccord face à ceux qui soutiennent que » les Etats-Unis vont protéger le peuple irakien lorsque ce dernier se rebellera contre son dirigeant « , soulignant que l’Amérique n’est pas une organisation de bienfaisance mais un pays qui cherche à obtenir le contrôle total du pétrole de la région et à s’approprier le pétrole irakien en se servant de son emplacement stratégique pour créer un blocus des Etats islamiques… [13]
Parallèlement, » des dignitaires religieux musulmans, des membres du Front des travailleurs musulmans à Amman, en Jordanie, ont décrété l’interdiction de toute participation à une offensive contre l’Irak, déclarant que ce serait trahir Allah, Son Messager et les croyants… « [14]
8. Editorial : les Arabes ont le droit de réclamer le désarmement de Bagdad
Le quotidien Al-Sharq al-Awsat a publié un éditorial d’Ahmed Al-Rubeï [pas de détails sur son identité] qui explique : » Il serait naïf de qualifier d’exagérée la crainte engendrée par la possession d’armes de destruction massive par Bagdad. Leur utilisation contre les Kurdes, tout au long de la frontière Iran/Irak, est un fait historique, et il n’est pas exclu qu’elle se reproduise… Un couteau dans la main d’un homme qui n’a pas de respect pour la vie humaine est une arme dangereuse… A plus forte raison s’il s’agit d’une arme de destruction massive ! Le vrai problème n’est pas celui de l’existence éventuelle d’armes de destruction massive en Irak, de leur ‘probable efficacité’ ou de savoir si elles seront ou non utilisées… Des vies humaines sont en jeu, et nous ne pouvons dès lors parler en termes de ‘probabilité’ et former des ‘équations mathématiques… L’indifférence de certains Arabes face à la question des armes de destruction de masse irakiennes s’apparente au mépris de la vie d’êtres humains – en Irak ou dans les Etats voisins – qui sont aussi des Arabes et ont le droit de réclamer le désarmement de Bagdad. Il serait impossible de convaincre un Kurde irakien, encore capable de visualiser le massacre de Halabja, de se taire sur le sujet des armes de destruction massive de Bagdad… Et les Koweïtiens, dont le territoire a été occupé et qui ont assisté à la mise à feu de plus de 700 puits de pétrole par l’armée irakienne, transformant tout le pays en enfer, sont aussi en droit d’exiger le démantèlement des armes de destruction massive de Bagdad… »[15]
» … Le cabinet irakien a débattu du plan [de construction] d’un satellite irakien dans le but de diffuser des émissions radio et télé, projet qui a été approuvé ; le satellite sera construit grâce à des contrats entre Bagdad et des partenaires étrangers [pas de précisions]… »[16]
III. Les Kurdes en Irak du Nord : nouvelles et opinions
1. Une faction d’Ansar al-Islam déclare le djihad aux chiites irakiens
Al-Mutamar (organe de l’opposition au Congrès irakien) a cité un rapport du journal kurde Kurdistani Noy, qui affirme : » Nous savons de source sûre qu’Ansar al-Islam, dirigé par Mulla Kreikar, doit actuellement faire face à une crise interne, alors que certains de ses membres ont annoncé leur départ. Les mêmes sources affirment que le nouveau groupe se fait appeler Jund al-Haq al-Muntaqim (Soldats de la justice vengeresse)… Le groupe a émis une fatwa en faveur du djihad contre le régime irakien, les chiites irakiens au Sud et les partis laïques du Kurdistan. »[17]
2. Réconciliation des deux principaux partis kurdes
Massoud Al-Barazani, chef de parti démocrate kurde (PDK) et Jalal Al-Talabani, chef de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) ont officiellement mis fin aux dissensions existant entre leurs deux partis, lesquels se partagent le contrôle de la région kurde autonome. Ils ont signé un accord à Salah al-Din (Irak du Nord), et déclaré que les deux partis s’entendaient sur la situation actuelle, les réformes démocratiques, les questions de politique internationale, la guerre contre le terrorisme, le radicalisme et la dictature, sur les procédés devant être mis en œuvre pour bénéficier de la conjoncture actuelle afin de servir les intérêts du peuple irakien en général et des Kurdes en particulier… La déclaration annonce que les deux partis concordent sur la création de quatre comités chargés de former un plan commun portant sur le fédéralisme (en Irak), la normalisation de la situation dans la région kurde, la résolution des problèmes de sécurité et l’adoption d’une position (kurde) unifiée sur les questions d’ordre régional et international…[18]
Trois jours plus tard, un membre du bureau politique de l’UPK a déclaré : » L’accord envisage des élections générales après une période de transition ne dépassant pas neuf mois, et le Parlement qui se réunira le mois prochain sera dissout une fois achevée la préparation des élections… »[19]
3. Al-Talabani appelle les partis islamiques à adopter une position ferme contre le terrorisme
Dans un meeting de chefs de clans en Irak du Nord, le chef de l’UPK a affirmé que la situation actuelle exigeait que » les partis islamiques prennent clairement position contre les crimes commis par des organisations qui se cachent derrière l’islam… » Al-Talabani a rappelé la profanation des tombeaux saints intervenue quelques semaines plus tôt en Irak du Nord (Ansar al-Islam a été accusé d’avoir perpétré cet acte).[20]
L’UPK a nié toute accusation formulée par son leader à l’encontre de l’Iran, au sujet de liens que ce pays aurait avec l’organisation radicale Jund al-islam [précurseur d’Ansar al-Islam ; leurs noms sont parfois utilisés l’un pour l’autre]… En réponse, le commandant de la Garde de la révolution islamique en Iran a affirmé que l’UPK essayait de » donner plus de poids à la présence militaire américaine au Kurdistan irakien en affirmant qu’il existe un lien entre l’Iran et Jund al-Islam… « [21]
Le journal kurde Kurdistani Noy a rapporté qu’Ansar al-Islam avait imposé un impôt aux propriétaires d’affaires dans les régions sous son contrôle.[22]
4. » La question de l’allégeance kurde à l’Irak ne nous inquiète pas «
Au cours d’une rencontre avec deux responsables kurdes, Taha Yassine Ramadhan a déclaré : » Nos Kurdes sont à présents plus conscients du comportement suspect de ces gangs de traîtres, au Nord, qui veulent miner l’unité de l’Irak… Nos Kurdes ne nous inquiètent pas : nous sommes sûrs de leur position, de leur allégeance à l’Irak et à son dirigeant Saddam Hussein… » [23] Ramadhan a aussi appelé à » plus de communication avec nos Kurdes, pour les informer de la véritable nature des actes des traîtres, du danger des menaces américaines et sionistes contre l’Irak… « [24]
5. Bagdad célèbre le 6ème anniversaire de son opération contre le Nord kurde
…Le quotidien Al-Irak, édité par des Kurdes partisans du régime central [de Bagdad] mentionne » qu’après six ans, les forces étrangères à l’origine des événements intervenus au Kurdistan avant le 31 août [1996] essaient à présent d’exploiter les circonstances inhabituelles et le sale rôle joué par certains éléments contre le pays, sa liberté et son indépendance. Le peuple kurde toutefois… comprend le danger du plan américain…et que pour le miner, il faille agir à tous les niveaux… « [25]
1. Uday (fils de Saddam Hussein) accuse l’Iran d’intervenir au Kurdistan irakien ; l’Iran nie.
Uday, fils aîné de Saddam Hussein, a accusé l’Iran d’être intervenu au Kurdistan irakien » par procuration « . Dans une interview télévisée, Uday a déclaré que l’Iran avait créé Jund al-Islam… et qu’il s’agissait là clairement » d’un mauvais tour iranien, vu que l’Iran sait bien que le Kurdistan est une région sunnite, et donc difficile à influencer… « [26] Quelques jours plus tard, l' » Iran a officiellement nié l’existence du moindre lien avec Jund al-Islam « [27]
Babil a aussi publié un rapport intitulé » l’Iran mobilise ses troupes à la frontière du Kurdistan irakien » où il est écrit : » Deux groupes kurdes opposés à l’Iran ont annoncé que l’armée iranienne mobilisait des unités militaires le long de la frontière avec le Kurdistan, au Nord de l’Irak, pour se préparer à une attaque américaine contre l’Irak… » Le journal cite Hussein Yidanbanah, chef d’un groupe kurde iranien opposé au régime de Téhéran ayant affirmé que » l’armée iranienne attend que l’Amérique attaque l’Irak pour intervenir dans le Nord de la région kurde, et plus généralement en Irak… » [28]
2. Téhéran réitère son refus d’admettre des réfugiés iraquiens
Le ministre de l’Intérieur iranien a de nouveau mis l’accent sur le fait qu’ » aucun réfugié irakien n’obtiendrait l’autorisation d’entrer en territoire iranien en cas d’offensive américaine… » Il a toutefois ajouté que des dispositions étaient prises le long de la frontière pour abriter les réfugiés qui pourraient parvenir jusque là… et qu’un [programme] de gestion des crises avait été établi dans son bureau, vu que l’on prévoyait l’arrivée de 500 000 réfugiés à la frontière irakienne en cas d’attaque…[29]
3. Téhéran accuse Bagdad de servir les intérêts d’Israël
Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a reproché à l’Irak de rendre le meilleur des services à Israël en envahissant le Koweït et en entamant une guerre destructrice contre l’Iran… Il a accusé le régime irakien de » fournir du carburant aux conflits entre pays arabes et musulmans en envahissant le Koweït. » Le ministre iranien des Affaires étrangères répondait là à une précédente accusation irakienne selon laquelle » Téhéran s’était alliée aux sionistes… « [30]
4. L’Irak fête le 22ème anniversaire de la guerre contre l’Iran
La presse irakienne a publié plusieurs articles et commentaires commémorant le début de la guerre Iran-Irak (4 septembre 1980). En voici deux extraits :
Dans un éditorial d’Al-Thawra (organe du parti Baath), on peut lire : » Bien que nous ne souhaitions pas rouvrir une blessure ancienne…, nous devons nous souvenir du 4 septembre 1980 afin d’en tirer des leçons… Quand le régime du Shah s’est effondré, en 1979, l’Irak espérait entamer un nouveau chapitre dans ses relations avec l’Iran…, mais ce régime a manifesté de l’animosité à l’égard de l’Iraq, refusant de retirer ses forces des régions de Seïf Saad et Zaïn Al-Qaws, comme le stipule l’accord algérien… » Le journal affirme ensuite que malgré » la patience et la sagesse » de l’Irak, l’Iran a poursuivi les hostilités, lesquelles ont culminé dans l’attaque contre l’Irak.[31]
Al-Thawra a publié un autre article intitulé » Nous cherchions à créer une relation de bon voisinage et ils nous ont déclaré la guerre. » Le journal affirme que le régime iranien a créé de toutes pièces le conflit avec l’Irak et que, dans l’euphorie du succès consécutif à l’effondrement du régime du Shah, il s’est imaginé pouvoir ne faire qu’une bouchée de l’Irak… » Le journal accuse plus loin le régime iranien d’avoir tenté de créer une certaine agitation en Irak, ajoutant que suite à l’échec des efforts déployés, » l’artillerie lourde iranienne a bombardé plusieurs villes irakiennes… « [32]
5. L’organisation des » Moudjahidin Khalq » nie toute intention d’agir contre l’incursion chiite irakienne
» Le groupe iranien d’opposition Moudjahidin Khalq, qui opère en Irak, a nié les faits relatés dans les rapports irakiens de l’opposition, selon lesquels Bagdad aurait l’intention d’utiliser le groupe iranien pour stopper une éventuelle incursion de dissidents chiites irakiens en provenance d’Iran… Le groupe a accusé le ministre iranien de l’Information de répandre ces rumeurs mensongères…[33]
[1] Al-Iqtissadi (Irak), le 5 septembre 2002
[2) Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 10 septembre 2002
[3) Al-Thawra (Irak), le 4 septembre 2002
[4) Al-Hayat (Londres), le 5 septembre 2002
[5) Al-Hayat (Londres), le 2 septembre 2002
[6) Al-Hayat (Londres), le 8 septembre 2002
[7) Al-Hayat (Londres), le 3 septembre 2002
[8) Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 11 septembre 2002
[9) Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 9 septembre 2002
[10) Babil (Irak), le 3 septembre 2002
[11) Al-Hayat (Londres), le 5 septembre 2002
[12) Al-Mutamar (Opposition irakienne), le 22 août 2002
[13) Al-Raï al-Amm (Koweït), le 28 août 2002
[14) Agence de presse irakienne (Irak), le 2 septembre 2002
[15) Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 9 septembre 2002
[16) Al-Thawra (Irak), le 4 septembre 2002
[17] Al-Mutamar (opposition irakienne), 8-15 août 2002
[18] Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 9 septembre 2002
[19] Al-Hayat (Londres), le 11 septembre 2002
[20] Al-Mutamar (opposition irakienne), 8-15 août 2002
[21] Al-Hayat (Londres), le 12 septembre 2002
[22] Al-Mutamar (opposition irakienne), 16-22 août 2002
[23] Al-Jumhuriya (Irak), le 25 août 2002
[24] Al-Jumhuriya (Irak), le 27 août 2002
[25] Al-Hayat (Londres), le 2 septembre 2002
[26] Babil (Irak), le 24 août 2002
[27] Babil (Irak), le 27 août 2002
[28] Babil (Irak), le 24 août 2002
[29] Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 11 septembre 2002
[30] Al-Hayat (Londres), le 3 septembre 2002
[31] Al-Thawra (Irak), le 4 septembre 2002