Dans un article intitulé “Le serpent américain”, Kamal Saad, chroniqueur de l’hebdomadaire égyptien Al-Usbu, affilié à l’opposition, attaque Condoleezza Rice, conseillère pour les affaires de sécurité nationale aux Etats-Unis. Il écrit:
“En quelques jours [seulement], Condoleezza Rice, la femme noire, est devenue la plus célèbre femme du monde, grâce à sa nomination par le président George Bush au poste de première conseillère. Elle n’hésite pas à traiter le président palestinien Yasser Arafat de dirigeant terroriste. De même, elle a manifesté une grande haine à l’encontre du monde islamique en accordant tout son soutien à l’entité sioniste terroriste. Elle a même qualifié le terroriste sanguinaire Ariel Sharon d’homme de paix doté d’une grande expérience de la guerre.
Cette femme a causé du tort au monde noir, d’où sont issus nombre d’individus distingués, comme Martin Luther King, révolutionnaire qui a combattu la discrimination raciale, ou le dirigeant africain Nelson Mandela, qui a passé une bonne partie de sa vie en prison pour avoir voulu rendre indépendante l’Afrique du Sud, ou encore Mohamed Ali Clay ainsi que d’autres combattants et hommes d’honneur.
Certains l’ont qualifiée de femme insolente, la comparant à un dangereux anaconda qui attaque tous ceux qu’il croise. Elle est faite pour travailler dans une boîte de nuit ou se coucher au cœur de la jungle et de la forêt du Brésil, en bonne prédatrice qu’elle est!
C’est un fait bien connu que derrière chaque président américain se trouve une femme pour l’élever au cœur du firmament ou le propulser au fond de l’abîme. Le président américain Ronald Reagan ne prenait pas de décision sans consulter au préalable une diseuse de bonne aventure du nom de Joan Quigley que lui avait présentée sa femme Nancy. Cette relation a fait scandale quand la presse américaine s’est mise à la considérer comme responsable du retard mental dont souffrait Reagan. Le plus étrange est que cette diseuse de bonne aventure a prédit que Reagan jouirait d’une bonne santé et de la [vigueur de la] jeunesse à la fin de sa vie, alors qu’il se retrouve malheureusement cloué au lit depuis qu’il est atteint de la maladie d’Elsheimer, laquelle a fait de lui un petit enfant!
Le président américain Bill Clinton, affublé du plus célèbre scandale en matière de femmes, était amoureux de Madeleine Albright, Juive puérile alors Secrétaire d’Etat. Il ne prenait aucune décision sans l’accord de cette femme; elle est devenue célèbre pour ses mini-jupes qui provoquaient souvent l’embarras des dignitaires politiques qu’elle était amenée à rencontrer. Elle a aussi fini par suivre la même voie, qualifiant la résistance palestinienne de terroriste et n’épargnant aucun effort pour soutenir Israël!
Voilà quelques mauvais exemples de femmes qui gouvernent l’Amérique. Nous remercions Allah qu’il n’y ait pas de [femmes] de cette espèce dans notre monde arabe, car sinon notre vie – à nous hommes – serait un enfer absolu et nous deviendrions prisonniers des déclarations de Condoleezza Rice et de ces autres femmes vulgaires!”[1]