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9 avril 2002
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Le président de l’université de Tel-Aviv: La déformation de l’initiative saoudienne.

Dans un article publié par le quotidien Haaretz [1], le professeur Itamar Rabinovich – président de l’université de Tel-Aviv, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis (1993-96), chargé des négociations avec la Syrie sous Rabin, personnalité importante du camp israélien de la paix et spécialiste renommé de l’histoire du Moyen-Orient, explique les avantages et les inconvénients de l’initiative saoudienne. Voici quelques extraits de l’article:

Le sommet de Beyrouth face aux résolutions du sommet arabe 

Les événements de ces derniers jours ont créé une situation étrange et embarrassante. En théorie, le monde arabe a adopté le plan de paix de l’Arabie Saoudite, proposant une formule séduisante censée résoudre définitivement le conflit, tandis qu’Israël n’a pas réagi concrètement, se trouvant toujours pris dans le cycle de la violence.

Mais la réalité est un peu plus complexe. A titre d’exemple, la proposition relativement souple du document lu par Amer Moussa, secrétaire général de la ligue arabe, concernant le retour des réfugiés, a été neutralisée par l’exigence explicite [de l’application] du droit de retour, formulée dans un discours parallèle, le « discours de Beyrouth », par le ministre des Affaires étrangères libanais.

Stipulant au départ que le conflit actuel n’a pas de solution militaire et que seul un arrangement politique permettra de le résoudre, l’initiative saoudienne a évolué jusqu’à devenir ce qui est connu officiellement sous le nom d’ « initiative arabe de la paix ». Il est important de comprendre comment les choses en sont arrivés là, et quels sont les avantages et les inconvénients présentés par cette évolution:

Quand l’initiative saoudienne a été rendue publique pour la première fois, elle comportait deux avantages évidents: son caractère positif (pour la première fois, un pays comme l’Arabie Saoudite adoptait l’idée de la normalisation des relations avec Israël) et son aspect clair et net: la normalisation totale contre le retrait total. En même temps se posaient quelques questionsde fond : comment transformer en plan politique une formule aussi simple? Le plan ferait-il l’unanimité des Etats arabes? Et si c’était effectivement le cas, comment employer ce nouvel horizon diplomatique pour briser le cycle de la violence?

L’interprétation syrienne: pas de véritable normalisation 

Un indice de la tournure à venir des événements est apparu en la réaction de la Syrie, qui s’est jointe au Liban et opposée à l’initiative saoudienne. A la suite de quoi, le président Bashar Assad a immédiatement été invité à visiter l’Arabie Saoudite. A l’issue de cette visite, nous avons appris que la Syrie avait adopté l’initiative saoudienne après qu’on l’eut assurée que le retrait israélien aux frontières de 1967 serait compris selon les termes de Damas.

Toutefois, le communiqué syrien posait une conditionsupplémentaire : l’application du « droit de retour » [des Palestiniens]. Ceci est un exemple des contradictions internes apparues dans le prolongement du geste saoudien.

Pour que soit obtenu le soutien du reste du monde arabe, la simple formule a dû faire place à de nouvelles conditions restrictives. L’introduction par la Syrie de la condition limitatrice du droit de retour a privé l’initiative saoudienne du caractère révolutionnaire qu’elle aurait pu comporter, la plaçant dans la lignée arabe traditionnelle: plus question de solution « définitive », une ouverture devant toujours être laissée dans le but d’empêcher une véritable normalisation.

Cette dualité a été insérée dans les résolutions du sommet de Beyrouth. Dans une conférence de presse jointe des ministres des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite et du Liban, Amer Moussa a lu le texte de « l’initiative de paix saoudienne, dorénavant connue sous le nom d »initiative arabe de la paix' ». Le Conseil de la ligue arabe a ajouté deux conditions à l’initiative de paix saoudienneselon laquelle les Etats arabes établiraient des relations normales avec Israël en échange du retour absolu aux frontières de 1967 et de la création d’un Etat palestinien souverain ayant Jérusalem Est pour capitale,lesquelles sont: le retrait des territoires « encore occupés par Israël au Sud Liban » et une solution juste et acceptée de tous au problème des réfugiés, sur la base de la Résolution 194 (décembre 1948) de l’Assemblée générale des Nations unies. Si Israël accepte ces conditions, les Etats arabes considèreront que le conflit a pris fin et établiront des relations normales avec Israël.

Les Arabes ajoutent des conditions 

Toutefois, en même temps que fut faite cette déclaration, la conférence du sommet a publié une déclaration finale insistant entre autres sur le fait qu’Israël doit permettre [aux Palestiniens] d’exercer tous leurs droits, y compris le droit de retour des réfugiés palestiniens, sur la base de résolutions internationales légitimes et des principes de la loi internationale, incluant la Résolution 194 de l’Assemblée générale. Les dirigeants arabes ont aussi souligné qu’ils soutenaient le recours libanais à tous les moyens légitimes dans le but de libérer ses territoires de l’occupation israélienne et de revenir aux frontières internationales reconnues, affirmant en outre que la paix et la sécurité dans la région nécessitaient la participation d’Israël au traité de non-prolifération nucléaire et que son équipement nucléaire devait être soumis à une surveillance internationale.

Si la déclaration de M. Moussa permettait une certaine souplesse d’interprétation de l’expression ‘droit de retour’, ce ne fut pas le cas de la déclaration finale du sommet.

Le désarmement nucléaire et la surveillance internationale d’Israël sont des exigences bien connues de la Syrie et l’Egypte, utilisées en 1995 par l’Egypte pour mettre fin au processus de normalisation. La position adoptée par le sommet arabe sur la question du Liban permet en fait au Hezbollah de mettre le feu à la frontière.

 En d’autres termes, si le sommet arabe brandit la normalisation à ‘la fin du conflit’ d’une main, de l’autre main il tend les formulations habituelles, qui donnent libre cours au combat, même après la signature d’un accord.  ~


[1] Haaretz, le 7 avril 2002

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