Voici des extraits de sermon du vendredi 17 août 2001, en direct de la mosquée du Cheikh Ijlin à Gaza. L’auteur du sermon est le Cheikh Ismaël Aal Ghadwan:
C’est le devoir de la nation islamique d’ouvrir les portes du Djihad, pour exposer sa puissance et son honneur. Nous sommes la nation à qui Allah a accordé l’Islam et le Djihad(…) Saad bin Abi Waqqas raconte l’histoire de Abdallâh bin Jahsh, qui a voulu lancer le Djihad et ne jamais en revenir. Il espérait arriver de bonne heure au ciel pour y rencontrer le prophète(…) A la veille de la bataille de Ouhoud, Abdallâh bin Jahsh déclara: « Oh Allah, mets demain sur mon chemin un homme pris de rage que je combattrai pour Toi. Et il me combattra aussi, me vaincra, et me coupera une oreille et le nez… Et quand je Te retrouverai demain [Allah], Tu me demanderas: ‘Abdallâh, pourquoi donc as-tu perdu le nez et une oreille?’ Et je répondrai: ‘Oh mon Dieu, pour Toi et au nom de ton prophète.’ Et Tu déclareras alors: ‘Ce que tu dis est vrai.’ »
A la fin de la bataille, Saad bin Abi Waqqas dit à ses fils: « Mes fils, sachez que ce qu’Abdallâh bin Jahch a fait pour répandre l’Islam vaut bien plus que ce que moi, j’ai fait. Allah peut témoigner qu’à la fin de la bataille, j’ai trouvé le nez et l’oreille d’Abdallâh pendus à un bout de ficelle; or c’était ce qu’il désirait. Et pourquoi donc le désirait-il? Pour qu’au moment de rejoindre Allah, il puisse lui dire: ‘Allah, j’ai mené le Djihad en Ton nom et au nom de Ton prophète.’ Et pour qu’à la question: ‘Où sont les preuves?’, il puisse répondre: ‘Mon oreille et mon nez coupés en sont les preuves.’ »
Quand les ennemis d’Allah, les Juifs, maudits soient-ils, maltraiteront nos corps et en découperont les membres, ces membres serviront de preuves à nos frères et à nos fils pour qui le Paradis est un refuge. Les membres arrachés, les organes déchirés et éparpillés ne sont pas perdus, quand ils ont été sacrifiés pour nous permettre de rejoindre Allah, Mahomet et nos amis.
Et maintenant, frère croyant, écoute les paroles que le prophète adressa à Jaber bin Abdallâh, qui fut attristé après la bataille de Ouhoud où son père avait perdu la vie:
« Oh Jaber, pourquoi es-tu triste?
– Mon père a été martyrisé, et a laissé derrière lui plusieurs enfants dont je vais devoir m’occuper.
– Oh, Jaber, ce que je vais te raconter va mettre fin à ta tristesse… Jaber, sache qu’Allah s’est adressé directement à ton père, sans aucun intermédiaire. »
Voilà l’honneur auquel ont droit nos martyrs, les martyrs de la nation islamique, tués pour avoir été fidèles à Allah…
Le martyr a le droit de faire un souhait, et celui-ci sera exaucé. Abdallâh avait fait le souhait suivant: revenir en ce monde pour raconter quel est l’heureux destin des martyrs. Aux cieux, il dit: « Mon Dieu, je demande juste à retourner sur terre pour être de nouveau tué en Ton nom, puis d’y retourner encore pour y être encore une fois tué en Ton nom, et d’y retourner une troisième fois pour y être tué une troisième fois, tout cela au nom d’Allah. »
Allah répondit: « J’ai décrété qu’aucun homme ne retournerait sur terre. » Abdallâh reprit: « Y a-t-il une bonne nouvelle à transmettre aux Moudjahidin qui marchent encore dans les pas du prophète? » La réponse d’Allah fut: « Ne considère pas comme morts ceux qui se sont fait tuer pour Allah, mais comme vivants, et sache que leur Maître pourvoie à leurs besoins. »
Cette bonne nouvelle est descendue jusqu’à notre peuple qui fait encore de grands sacrifices pour défendre l’honneur de la nation islamique. Il y aura des convois de martyrs sacrifiés jusqu’à ce qu’Allah nous accorde, très bientôt, la victoire. Le désir de sacrifice et de mort de ceux qu’Allah a envoyés pour faire la guerre aux Juifs n’a rien de surprenant(…)
Oh frères croyants, nous n’avons rien perdu(…)Le martyr qui rencontre Allah est pardonné dès la première goutte de sang versé. Il est sauvé des tourments du tombeau. Il a sa place au ciel. La grande terreur [du Jour du Jugement] lui est épargnée. On lui donne 72 femmes aux yeux noirs. Il permet à 70 membres de sa famille d’avoir leur place au ciel. On lui place sur la tête la couronne de la gloire, dont la pierre précieuse vaut plus que tout notre monde et ses trésors.